La fin des "petits malins"

Publié le 2 octobre 2024 à 18:05

La fin des « bonnes affaires » dans l’immobilier : Le rêve brisé des petits malins

En 2011, je vends ma maison pour 330 000 €, alors que je l’avais achetée quatre ans plus tôt pour 370 000 €. Une perte de 40 000 €, Gloups ! Difficile à avaler. J'ai pris la crise de 2008 en pleine figure !

Après la crise de 2008, l’immobilier a repris de la vigueur. De nombreux particuliers pensaient avoir trouvé la recette magique : acheter bas, revendre quelques mois plus tard, et empocher un joli profit, net d’impôts. Il suffisait de refaire la salle de bain, peindre un mur, et hop, la plus-value était là. Mais cette époque est révolue.

En 2022, avec la hausse des taux d'intérêt une "crise" immobilière est réapparue, les acheteurs ont disparu, les prix ont commencé à baisser , les plus-values faciles sont devenues illusion, et ceux qui jouaient les spéculateurs doivent maintenant accepter la réalité : on ne gagne plus à tous les coups, et parfois, on perd.

Immobilier : Un investissement à long terme

Entendons nous bien : je ne veux pas vous décourager dans vos projets d'achat . L’immobilier reste un placement intéressant, mais il faut le voir sur le long terme. L’achat d’une résidence principale doit avant tout répondre à un besoin de se loger, pas à un rêve de fortune rapide.

Avec le temps, les cycles du marché finissent par offrir des gains, mais il faut savoir patienter. Acheter pour revendre dans l’espoir d’une plus-value rapide est un pari risqué. Mieux vaut penser en années, voire en décennies, pour tirer le meilleur de cet investissement.

Alors, l’immobilier ? Oui, c’est toujours une bonne idée, mais pensez long terme : c’est un marathon, pas un sprint.

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